Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson a déclaré mercredi refuser que son pays se fasse "administrer une correction" avec le Brexit, face notamment à la fermeté de la France contre un accès privilégié au marché commun.
En déplacement en Inde au lendemain d'un discours de la Première ministre britannique établissant les grandes lignes de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, M. Johnson a mis en garde les Européens souhaitant imposer des tarifs douaniers stricts à son pays.
"Si Monsieur Hollande souhaite administrer une correction à quiconque essaye de s'échapper, un peu comme dans les films sur la Seconde [?] guerre mondiale, je ne pense pas que ce soit la bonne voie pour aller de l'avant", a-t-il déclaré lors d'une conférence à New Delhi.
"Ce n'est pas dans l'intérêt de nos amis et partenaires", a-t-il ajouté. Theresa May a plaidé mardi pour un "nouvel accord" d'union douanière avec l'Europe après le Brexit, alors que 44% des exportations britanniques sont allées vers l'UE en 2015.
Mais le président français François Hollande a plusieurs fois signifié que le Royaume-Uni ne bénéficierait pas de conditions préférentielles d'accès au marché commun, une fois le divorce avec Bruxelles finalisé. "N'oubliez pas que ce sont des armes à double tranchant", a mis en garde l'ancien maire de Londres, "après tout, les Allemands, c'est bien connu, exportent un cinquième de leur production de moteurs" au Royaume-Uni.
En visite pour deux jours dans l'ancienne colonie britannique, Boris Johnson doit y rencontrer le Premier ministre indien ainsi que le ministre des Finances.
Ce déplacement s'inscrit à la suite de celui de Mme May en Inde début novembre. Venue pour y préparer le terrain de l'après-Brexit, la locataire de Downing Street - qui a promis de drastiquement limiter l'immigration - avait vu sa visite empoisonnée par son refus d'assouplir sa politique de visas envers les ressortissants indiens. (Belga)
[rtl.be]
18/1/17
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En déplacement en Inde au lendemain d'un discours de la Première ministre britannique établissant les grandes lignes de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, M. Johnson a mis en garde les Européens souhaitant imposer des tarifs douaniers stricts à son pays.
"Si Monsieur Hollande souhaite administrer une correction à quiconque essaye de s'échapper, un peu comme dans les films sur la Seconde [?] guerre mondiale, je ne pense pas que ce soit la bonne voie pour aller de l'avant", a-t-il déclaré lors d'une conférence à New Delhi.
"Ce n'est pas dans l'intérêt de nos amis et partenaires", a-t-il ajouté. Theresa May a plaidé mardi pour un "nouvel accord" d'union douanière avec l'Europe après le Brexit, alors que 44% des exportations britanniques sont allées vers l'UE en 2015.
Mais le président français François Hollande a plusieurs fois signifié que le Royaume-Uni ne bénéficierait pas de conditions préférentielles d'accès au marché commun, une fois le divorce avec Bruxelles finalisé. "N'oubliez pas que ce sont des armes à double tranchant", a mis en garde l'ancien maire de Londres, "après tout, les Allemands, c'est bien connu, exportent un cinquième de leur production de moteurs" au Royaume-Uni.
En visite pour deux jours dans l'ancienne colonie britannique, Boris Johnson doit y rencontrer le Premier ministre indien ainsi que le ministre des Finances.
Ce déplacement s'inscrit à la suite de celui de Mme May en Inde début novembre. Venue pour y préparer le terrain de l'après-Brexit, la locataire de Downing Street - qui a promis de drastiquement limiter l'immigration - avait vu sa visite empoisonnée par son refus d'assouplir sa politique de visas envers les ressortissants indiens. (Belga)
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18/1/17
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Britain's foreign minister warned France on Wednesday against World War II-style "punishment beatings" after Paris indicated that it would not accept improved conditions for the UK outside the single market...
ReplyDeleteBoris Johnson said it would not be in anyone's interest to penalise Britain for exiting the European Union, comparing the proposed trade tariffs to punishments meted out to escaped prisoners in World War II movies.
His comments came a day after Prime Minister Theresa May confirmed that Britain would leave Europe's single market and warned the EU against imposing harsh terms on its divorce from the bloc.
"I think that if Monsieur Hollande wants to administer punishment beatings to anybody who chooses to escape, rather in the manner of some sort of World War II movie, then I don't think that is the way forward," he told delegates at a political conference in New Delhi.
"I think it's actually not in the interest of our friends and our partners.".....france24.com