Il n’y a pas de rebelles à Alep, mais des terroristes qui massacrent les civils. Dans un courrier adressé à l’Élysée, le seul Français qui vit sur le terrain à Alep depuis des mois appelle Paris à regarder la vérité en face et à cesser de condamner les civils en soutenant le terrorisme.
« Je suis témoin d'un massacre et d'une situation humanitaire catastrophique dont nous sommes les acteurs et en partie les commanditaires », écrit sur sa page Facebook Pierre Le Corf, fondateur de l'ONG WeAreSuperheroes et l'un des rares humanitaires européens à Alep. Dans cette lettre adressée à François Hollande et dont il a publié le texte sur le réseau social, le militant fustige les autorités françaises pour le soutien qu'elles apportent à ceux que les médias, dans leur majorité, appellent « rebelles », mais qui, insiste-t-il, ne sont rien d'autre que des terroristes.
« Il est irresponsable de continuer à jouer avec les mots en préférant les désigner ainsi, en Syrie, alors que nous les classons dans la liste des organisations terroristes en France », estime M. Le Corf.
« J'utilise le terme "terroriste" car il n'y a pas de rebelles à Alep, explique l'humanitaire avant d'ajouter: je n'ai pu observer que des drapeaux noirs, photos à l'appui, sur toutes les lignes de front, signe de ralliement des groupes que nous combattons depuis de nombreuses années en France ».
Pour appuyer chacune de ses affirmations, Pierre Le Corf se dit prêt à présenter de multiples preuves: photos, vidéo, textes par lesquelles les civils témoignent des horreurs qu'ils ont vécues sous le siège terroriste. À l'est d'Alep, la loi de la charia régnait à travers des « tribunaux Islamiques » sommaires, explique le militant. « Ces organisations s'autorisent à emprisonner, torturer, marier des enfants et exécuter qui bon leur semble », poursuit-il.........http://sptnkne.ws/dupW
[fr.sputniknews.com]
23/1/17
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« Il est irresponsable de continuer à jouer avec les mots en préférant les désigner ainsi, en Syrie, alors que nous les classons dans la liste des organisations terroristes en France », estime M. Le Corf.
« J'utilise le terme "terroriste" car il n'y a pas de rebelles à Alep, explique l'humanitaire avant d'ajouter: je n'ai pu observer que des drapeaux noirs, photos à l'appui, sur toutes les lignes de front, signe de ralliement des groupes que nous combattons depuis de nombreuses années en France ».
Pour appuyer chacune de ses affirmations, Pierre Le Corf se dit prêt à présenter de multiples preuves: photos, vidéo, textes par lesquelles les civils témoignent des horreurs qu'ils ont vécues sous le siège terroriste. À l'est d'Alep, la loi de la charia régnait à travers des « tribunaux Islamiques » sommaires, explique le militant. « Ces organisations s'autorisent à emprisonner, torturer, marier des enfants et exécuter qui bon leur semble », poursuit-il.........http://sptnkne.ws/dupW
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